CinéPampa 4,
Du 28 au 31 août 2024
Après avoir eu la tête dans les étoiles et avoir découvert des galaxies lointaines nous revenons sur terre pour explorer un sentiment plus qu'humain: l'amour. CinéPampa 4 nous invite à célébrer l'amour dans sa diversité, en duo, en trio, sous toutes ses formes ou presque…
Comme chaque année, CinéPampa programme des films de tous genres! Il y a amour lorsqu’il y a dialogue entre deux images, entre un texte et une image, entre une chanson et son créateur, entre une abeille et sa protectrice entre un festival et son public!
« J’aime plus encore que les coquines, femmes fleurs sirènes pâles ou bronzées… j’aime les statues servant de colonnes humaines »
Agnes Varda
Ciné Pampa 4 cette année ce sera des films de fiction, des documentaires, des oeuvres cinématographiques d’art contemporain qui ont en commun de célébrer l’amour! Parce que l'amour est un sentiment d'affection et d’attachement, Ciné Pampa 4 va cette année chercher des proximités physiques, intellectuelles : comment les célébrer, quelles images cinématographiques et quels messages promettent-elles?
Il se tiendra du 28 au 31 août 2024. Et cette année encore nous vous proposons concerts, exposition, films, rencontres en présence des artistes et tout ça dans une ambiance conviviale, accompagnée de bons produits locaux pour un dernier frisson estival avant la rentrée!
Réservez vos places sur Hello Asso
Programmation
Mercredi 28 août
Les origines de l’amour
—
18h00 | Inauguration par la compagnie du 1er août | suivie de Partie de Campagne | Jean Renoir, 40’, 1946
Par un chaud dimanche d’été, les Dufour, des bourgeois parisiens, s’arrêtent dans une auberge des bords de Seine pour y déjeuner sur l’herbe, sous le regard intéressé de deux jeunes canotiers habitués des lieux. Séducteurs habiles, ils éloignent mari et futur gendre et convainquent Mme Dufour et sa fille de faire avec eux une promenade en barque... Un joyau de 40 minutes, idéal pour entremêler littérature, peinture et cinéma.
19h30 | Concert | Isla Oiseau
Isla Oiseau est un duo composé de Wanda Rhodes comédienne et plasticienne franco-argentine, et Billy Jet Pilot, musicien. Ils écrivent et composent des chansons pop en français. S’amusant avec la figure du couple, empruntant ici et là des attitudes aux duos légendaires du cinéma ou de la musique, leurs chansons sont empruntes d’une nostalgie tropicale assumée.
21h00 | Zabriskie point | Michelangelo Antonioni, 110’, 1970.
En fuite après une émeute sur son campus, un étudiant rencontre une jeune femme dans le désert californien. Musique planante (Pink Floyd, Grateful Dead, Kaleidoscope…), beauté des paysages, vision d’une société apocalyptique gangrenée par le progrès : une méditation poétique, une échappée fantastique et une parenthèse dans la filmographie du cinéaste, d’une vraie splendeur formelle.
Jeudi 29 août
L’amour en héritage
—
17h00 | Projections de moyens métrages suivies d’une discussion avec les réalisateur•rice•s
– Retour à Genoa City | Benoît Grimalt | 29’, 2017
«Retour à Genoa City», c’est d’abord un ton. Décalé et loufoque, le retour de Benoît Grimalt dans sa famille, transforme Mémé et Tonton Thomas en personnages de feuilleton. Mais un feuilleton où la vie s’écoule si lentement que seule une bonne dose d’humour permet d’échapper à l’ennui.
– Le Bouquet | Yasmina Benabderrahmane, 22 min, 2023
Yasmina Benabderrahmane travaille le film et la photographie argentique dans une démarche expérimentale. Elle collecte et sonde le monde visible et les proches qu’elle affectionne et qui l’entourent.
– Les marquises | Adrien Selbert, 26’, 2023
Alors qu’un nouveau virus paralyse le pays, Adis et Cindy profitent d’une rare fenêtre de liberté pour s’échapper de leur cité. Direction l’Ardèche, pour y déposer les cendres de leur amie Fatou. C’était son endroit préféré, là où elle aimait trainer le soir sur Googlemap. Ce voyage sous surveillance policière sera l’occasion pour les deux amies de s’interroger sur une nature à laquelle elles n’ont jamais eu accès.
19h30 | Concert | LO
Lo c’est du hip hop inspirant et inspiré du Boom Bap, un style présent dans les années 90 aux États-Unis et qui fait son retour depuis quelques années.
21h00 | Heureux comme Lazzaro | Alice Rohrwacher, 2018, 125’
Lazzaro, jeune homme d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna. La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro. Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne.
Vendredi 30 août
Coup de foudre
—
16h00 | Pampa étudiant•e•s |
Grace aux ami•e•s étudiant•e•s et artistes qui viennent chaque année à la Maison Composer, nous avons le plaisir de vous présenter une sélection de film réalisés par des étudiant•e•s des Beaux-Arts.
– Le Puits et les faïences, Charlotte Legay, 18’20’’
Thérèse et Ghislain habitent une curieuse maison entourée de douves. Deux cygnes noirs se promènent sur l'eau. Peu de temps après avoir reconstruit le pont ont découvert quelque chose de merveilleux.
– Nous n’avons plus sommeil, Théo Chikhi, 4’27’’
Nous n'avons plus sommeil présente l'ascension d'une femme sur une montagne dans le jeu vidéo GTA V, se questionnant sur sa propre condition et celle du monde qui l'entoure.
– Cerro Pata, Pamela Vizcarra, 9’48’’
Durant la pandémie, Pamela voyage à Cerro Pata, une montagne localisée dans la lointaine ville de Berenguela en Bolivie, un lieu qui, durant la colonisation par l’Espagne, était exploité pour extraire des minéraux. Dans ce court-métrage, Pamela revient sur sa relation avec son père qui semble vouloir rester vivre là-bas.
– SKATEPARK, Fanny Chaloche, Annabelle Martella, 2024, 35’
Personne n’a jamais vu de skateur sur ce skatepark du Loiret. À première vue, ce lieu à l’écart du village est désert. Mais si on y traîne longtemps, on pénètre dans le royaume des adolescents, un empire sans adulte où les relations se font et se défont au rythme des saisons.
18h00 | Honeyland | Tamara Kotevska, Ljubomir Stefanov, 2020 | 86’
Hatidze est une des dernières personnes à récolter le miel de manière traditionnelle, dans les montagnes désertiques de Macédoine. Sans aucune protection et avec passion, elle communie avec les abeilles. Elle prélève uniquement le miel nécessaire pour gagner modestement sa vie. Elle veille à toujours en laisser la moitié à ses abeilles, pour préserver le fragile équilibre entre l’Homme et la nature.
19h30 | CONCERT | David Lafore
David Lafore, est un auteur-compositeur-interprète français. En 2015 paraît son album J’ai l’amour, composé de chansons pop teintées d’absurde. Ses chansons «minimalistes et joyeuses» passent du romantisme à la dérision et du pince-sans-rire à l’émotion
21h00 | NomadLand | Chloé Zhao, 108’, 2021
Une année en compagnie d’une sexagénaire jetée sur la route par les accidents de la vie. Un road trip à travers les décombres d’un pays usé et, cependant, vers la lumière. Poursuivant sa relecture du western et des grands espaces, Chloé Zhao donne envie de (re)croire à la possibilité d’un rêve américain. Primé au Tiff, Lion d’Or à Venise, Oscar du meilleur film.
Samedi 31 août
Le calme avant la tempête
—
15h00 | Courts et moyens métrages
– Scapeland | Fabien Granet, 5’05’’, 2024
Une dérive, un bouche à bouche avec le lointain. Paysage visage et vice-versa, par un arrachement au temps, il nous arrête, mais nous refuse en même temps quelque chose. Par amour, vous n’êtes pas seulement son otage mais son voyageur perdu...
– Yura | Virgile Loyer, 28’, 2001
Yura, c’est la course folle d’un torrent himalayen, au cours détourné par les hommes, de sa source à sa perdition dans le désert…
– Grande Stellaire | Alex Pou, 40’, 2023
Au milieu de sa vie, Sharif, un jardinier isolé, recueille un être étrangement muet. Au fur et à mesure, ce dernier le fera basculer dans un monde végétal et fantasmatique.
– Les vents salés | Louise Gamelin, 8 ’ 56’’, 2024
Elles marchent peut-être depuis quelques jours, ou peut-être depuis plusieurs mois. Leur destination ? Loin d’elles-mêmes, loin de leurs vies routinières et étouffantes…
– Les rosiers grimpants | Lucie Prost, 31’19’’, 2016
Après un avortement qui l’a ébranlée, Rosalie retourne dans son village natal. Elle retrouve la maison et le jardin de sa grand-mère à l’abandon, son premier amour et sa nouvelle copine. Elle tente de maintenir le cap non sans créer de remous.
Débat avec les réalisateur•ice•s
18h00 | Les Petites marguerites | Věra Chytilová, 74’, 1966
Les Petites Marguerites (Sedmikrásky) est une comédie expérimentale satirique co-écrite et réalisée par Věra Chytilová, sortie en 1966. Considéré comme un pilier de la Nouvelle Vague tchécoslovaque, le film présente l’histoire de deux jeunes filles, Marie 1 et 2, qui, en réponse au mal dans le monde, décident de devenir dépravées à leur tour.
21h00 | Le dernier des immobiles | Nicola Sornaga, 144’, 2003
Le film, dont le tournage a débuté en 1999 est au départ un projet de documentaire sur Matthieu Messagier. Nicola Sornaga avait rencontré une première fois le poète à l’âge de 4 ans. Au fur et à mesure du tournage, le film « glisse » vers la fiction, le réalisateur considérant que le documentaire fait trop « sentir le poids du quotidien ».
23h00 | After | La Station Rose DJ set
Ce collectif musical éclectique et fantastique mettra du love dans nos oreilles pour une clôture de festival inoubliable.
L'Exposition Lettres d’amour part en exploration des pratiques contemporaines du dessin de lettres, à travers des approches transversales, multimédia, multi-dimensionnelles, tant du côté des auteurs et designers que du côté des usagers. Le monde de la typographie regroupe une multitude de pratiques différentes : du dessin minutieux au geste spontané, jusqu’aux enjeux sociétaux de l’écriture inclusive. Toutes partagent la question du désir, de l’amour des lettres et des mots, du soin apporté aux formes comme au sens. L’exposition Lettres d’amour a été présentée au Bel Ordinaire (Pau) ainsi que lors de la 72e édition des Rencontres de Lure, en août 2024. Nous sommes ravis d’accueillir le corpus de posters U <3 ABC? issu d’une invitation faite aux graphistes, typographes et amoureux•ses des lettres à déclarer leur flamme, ainsi que Lettres d’amour en pointillés installation interactive sous forme de jeu oulipien en ligne à plusieurs, qui permet d’imprimer des phrases tendres (romantiques, douces ou torrides) en jouant avec les axes variables d’un caractère typographique.
Caractère typographique de l’installation :
Harber de Benoît Bodhuin.
Design et développement : Julien Bidoret
Textes : la Maison des éditions et ses ami•e•s